23 avril 2022
En dépit des conditions sécuritaires précaires au Burkina, une délégation de notre association a pu se rendre sur place . La zone dans laquelle se trouve les 2 villages que nous accompagnons, Biba et Lah a été signalée en « zone rouge » par le Ministère français des Affaires Étrangères. Cette procédure déconseille vivement aux français de s’y rendre, voire pose l’interdiction théorique.
Une délégation de chaque village a pu se déplacer à la capitale, Ougadougou pour échanger avec nos représentants.
Pour le village de Biba
Le point a été fait sur le parrainage des élèves orphelins. La somme correspondant au don des parrains français a été remise au responsable local du parrainage.
A cette période, du fait de l’insécurité les écoles primaires dans ce secteur étaient fermées. Seuls avaient accès aux cours, les élèves des classes de CM2 afin de préparer le Certificat d'Études Primaires, sésame pour l’admission en classe de 6ème. Les cours du collège ont été délocalisés à Toma, ville sécurisée.
Le jardin du village continue de bien produire et les femmes qui animent ce jardin avaient envoyé des sachets de tomates séchées. En effet, nous avions soutenu l’an passé leur formation en technique de transformation des produits. Félicitations à elles!!
La problématique actuelle est le tarissement précoce de certains puits. Nous avons demandé qu’un « audit » soit réalisé dans ce sens.
Pour le village de Lah
De la même manière, le point a été fait sur le parrainage des élèves orphelins. La somme correspondant au don des parrains français a été remise au responsable local du parrainage.
Il nous a été remis des photos du jardin du village qui a commencé à être cultivé, ce fut plutôt une bonne nouvelle. la problématique rencontrée par les femmes est essentiellement liée à la qualité du grillage qui est mal en point et qui menace sans cesse d’être abattu par les animaux toujours en recherche de pousses fraiches.
Nous allons réfléchir à la manière d’accompagner cette amélioration possible.
Le moulin à grains, en revanche ne fonctionne pas et n’a pas été réparé.
Au sujet du projet de formation en savonnerie à Toma
Nous avons pu rencontrer une délégation de l’association des Jeunes Filles du Nayala, qui porte ce projet. Nous avons pu constater que le financement global a pu être finalisé grâce au soutien de quelques partenaires burkinabè et français. Cette formation pourra donc démarrer comme prévu et concernera environ 500 jeunes de la Province du Nayala.
Ci dessous , quelques images des rencontres